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Festival de la photo de Montier-en-Der

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Guislain Simard's macro-photo

jewel-beetles














ACTUS

LIBEREZ PAUL WATSON!

DITES NON!

à l'extraction de sable coquillier

en baie de Lannion



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DITES NON

au déterrage des blaireaux

cette pratique est

cruelle, stupide et inutile,

indigne de la chasse en France



plus d'info sur le site de l'A.S.P.A.S

Vous pouvez aussi signer la pétition ICI

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VICTOIRE!

LA CHASSE A LA GLU ENFIN DEFINITIVEMENT INTERDITE EN FRANCE



Vous aussi, qui êtes motivè pour le combat pour limiter les abus de la chasse dite “traditionnelle“ en France, soutenez les associations de défense de la nature telle que l'A.S.P.A.S et la la L.P.O

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DITES NON!

à la diabolisation des nuisibles


L'appellation 'ESOD' veut tout dire: Espèce Susceptible d'Occasionner des Dégats...il est bien question de dégats OCCASIONNELS attribués à des espèces qui rendent par ailleurs de nombreux services comme le renard ou la belette qui détruisent quantité de rongeurs et autres nuisibles, le geai qui contribue à la régénération des forêts en enfouissant chaque fin d'année plusieurs milliers de glands qu'il consomme le printemps suivant. Rappellons que nuisibles ou non, chaque espèce apporte sa contribution à au bon équilibre de l'environnement. S'il est nécessaire de controler de temps en temps les populations d'espèces dites "invasives", rien ne justifie la libre permission de tuer des animaux sous le simple prétexte qu'ils occasionnent des dégats...Le Ministére de la Transition Ecologique (on se demande ce qui peut justifier une telle appellation avec le mot 'écologique'), n'a rien d'autre à faire que d'établir une liste des 'ESOD'...pour la plus grande joie des chasseurs ignares et incompétents. Vous pouvez combattre ce genre de pratiques en soutenant l'ASPAS ou la LPO.


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NOUVELLES DE JUILLET 2022: LORRAINE, GRAND-EST ET ALENTOURS


Confinement et restrictions dans les déplacements étant apparus depuis le début de cette année 2022, je passais beaucoup de temps à visiter les lieux propices à l'observation en nature situés dans la région du Grand-Est: étangs de Lachaussée et de Lindre en Lorraine, réserve de Montenach et bords de la Moselle et de la Sarre. L'étang de Lachaussée reste une déstination privilégiée car relativement peu fréquentée et desservie par au moins deux observatoires bien aménagés; c'est surtout au printemps et à l'automne que ce lieu offre le plus d'opportunités pour les observateurs et les photographes. Durant la belle saison, le héron pourpré y niche en petit nombre et les jeunes sont visible à l'automne.



Le butor étoilé y est présent mais de façon irrégulière, il est surtout visible et audible au printemps, ce qui signifierait qu'il aurait niché aux alentours certaines années; en France, le nombre de couples nicheurs reste assez limité pour cette espèce.



Plusieurs rapaces sont également présents dans la réserve dont les 3 busards (roseaux, cendré et Saint-Martin), le busard des roseaux est un nicheur fréquent et facilement observable dans les roselières, le busard cendré est surtout confiné au plateau de Gravelotte mais il est souvent observé dans les cultures aux abords de l'étang, le busard Saint-Martin semble plus discret ou plus rare ces dernières années, j'ignore s'il est nicheur dans la région; il est peut-être plus présent aux alentours du lac de Madine. La basse saison est la bonne période pour observer les grues cendrées, les cygnes de Bewick, les oies de la toundra et de nombreux canards et autres aquatiques. L'étang de Lindre, situé dans la partie est du parc régional reste une destination privilégiée pour les ornithologues, même si le site a eu tendance a souffrir de la surfréquentation ces derniers temps. L'étang possède plusieurs points d'acces mais un seul observatoire (Auspaires), bien conçu depuis plus de dix ans; le site est intéressant à visiter à toute époque de l'année, c'est probablement l'endroit le plus riche en espèces de toute la Lorraine: canards, hérons (pourpré et cendré), butors, blongios, grande aigrette, aigrette garzette, limicoles et autres oiseaux d'eau, etc sont présents; presque tous les rapaces de France y ont été notés, y compris le faucon pèlerin et le pygargue à queue blanche; ce dernier est devenu l'une des spécialités du grand-est tant il est régulier tous les ans (surtout en hiver) et y à même été nicheur (avec succès) certaines années..





L'apparition de ce spectaculaire oiseau au vol nonchalant ne passe pas inaperçue tant cela sème la panique parmi les autres volatiles présent à cette occasion. Il peut être aussi "apprécié" par les plus malins tels les corbeaux qui peuvent profiter des restes d'un repas suivant une attaque; le pygargue n'est pas trés regardant quand au choix de ses victimes: il apprécie tout particulièrement le poisson mais s'en prend aussi aux autres oiseaux, mouettes, grèbes, canards, peut-être même à d'autres rapaces, ainsi j'ai pu observer recemment un adulte faire une courte apparition au dessus de l'étang de Lindre mais devoir rebrousser chemin, pourchassé par les milans noirs. La forêt du Rommersberg, qui borde l'étang est également est également un lieu riche en oiseaux, c'est l'un des domaines du gobe-mouche à collier qui s'y reproduit. Le village de Tarquimpol, situé lui aussi en bordure de l'étang peut réserver de bonnes surprises comme un couple de faucons kobez présent quelques jours en mai dernier. En remontant vers le nord, on se dirige vers le région des trois-frontières, à la croisée des chemins entre la réserve du Haff-Remeich, les bords de la Moselle (surtout côté allemand, à proximité de Nennig), les bords de la Sarre (entre Sarrelouis et Perl), et la réserve de Montenach. La réserve de Montenach, avec ses sept collines est tout particulièrement appréciable pour sa richesse botanique et la multitude d'insectes et autres petites bestioles qui y prolifèrent.




les abeilles y abondent car beaucoup d'apiculteurs ont élu domicile dans la région; c'est une chance car beaucoup d'autres espèces en sont dépendantes, comme le méloé, cet étrange coléoptère dont les larves se développent au sein des ruches.Autant d'opportunités pour le photographe amateur qui peut s'adonner à la macro-photo durant une bonne moitié de l'année (de avril à septembre). Ainsi j'ai pu réaliser en septembre dernier des photos des mantes religieuses, de la punaise bouclée épineuse (une espèce prédatrice), ce mois de mai j'ai pu trouver un clairon-mutille sur un tas de bois: cet élégant coléoptère est un prédateur qui s'attaque aux insectes et aux larves xylophages.



Beaucoup d'espèces d'oiseaux sont présent à Montenach mais les possibilités pour faire de la photo sont en général assez médiocres, aucune infrastructure n'étant disponible pour s'embusquer; de plus, le site est perpetuellement soumis à des dérangements de promeneurs ou de travailleurs saisonniers pour la coupe de bois ou autres activités.



Les principaux rapaces visibles au sein de la réserve sont la buse variable, la bondrée apivore (qui profite probablement des ruches implantées dans la région) et le milan royal; le faucon pèlerin y est rare mais la chouette hulotte est fréquemment entendue le soir et la nuit.



Les abords de la Moselle et de la Sarre, plus au nord n'ont de reel interêt que localement et plutot à la basse saison; à noter cependant que la fréquentation de certaines espèces à tendance à diminuer d'année en année au point de disparaitre, ainsi je n'ai plus vu aucun garrot oeil d'or ni aucun harle piette ce dernier hiver (la tendance est similaire à la réserve du Haff-Remeich); à quoi peut-on attribuer une telle baisse de la biodiversité? Est-ce du à la surfréquentation des sites qui occasionnent des dérangements, ou à l'abondance des travaux de terrassement et autres qui perturbent les espèces les plus sensibles?